En Cabinet et en Visio

Pourquoi se peser tous les jours n’est pas la meilleure idée (surtout pour notre santé mentale)

Anne-Laure Sanjullian

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Ah, la balance… Cet objet étrange qui trône fièrement dans la salle de bain. Un jour, elle nous fait sentir légers comme une plume, le lendemain, elle nous envoie direct dans les bras du chocolat. Mais soyons honnêtes : se peser tous les jours, c’est un peu comme regarder la météo minute par minute — totalement inutile et parfois franchement déprimant.

1. Le poids, ce n’est pas une science exacte

Un jour vous avez perdu 500 g, le lendemain vous en avez repris 700. Catastrophe ? Non, juste de l’eau, de la digestion ou encore un repas un peu salé. Le corps varie naturellement d’un jour à l’autre. Bref, votre balance dramatise pour pas grand-chose.

2. La balance n’a pas le sens de l’humour

Vous avez fait du sport, vos muscles se développent… et hop, la balance affiche un chiffre plus haut. Mais ce qu’elle oublie de dire, c’est que le muscle pèse plus lourd que la graisse et que c’est en fait une super bonne nouvelle !

3. Un poids ≠ une valeur personnelle

La balance ne mesure pas votre énergie, votre sourire, vos progrès ou votre confiance en vous. Pourtant, en vous pesant tous les jours, vous risquez de laisser ce chiffre dicter votre humeur, comme si votre journée dépendait de 200 grammes en plus ou en moins. Avouez que c’est absurde.

4. Mieux vaut prendre du recul

Au lieu de se peser quotidiennement, il est plus sain de le faire de manière espacée (par exemple une fois par semaine, ou même moins). L’important, c’est la tendance globale, pas les micro-variations.

5. Et si on remplaçait la balance par…

… des indicateurs beaucoup plus sympas ? Comme votre niveau d’énergie, la qualité de votre sommeil, vos performances sportives ou tout simplement la façon dont vous vous sentez dans vos vêtements. Promis, aucun pantalon ne vous jugera pour 300 g de retenue d’eau.

En résumé : Se peser tous les jours, c’est donner trop de pouvoir à un objet qui ne raconte qu’une partie de l’histoire. Et si on reprenait la main sur notre bien-être, avec un peu de recul, de bienveillance… et pourquoi pas une bonne dose d’humour ?